mardi 14 mai 2013

Privé dans l'escalier...



- « Les marées brassent les destins des hommes comme elles brassent les océans. Si les hommes savent prendre le courant favorable, ils voguent vers la FORTUNE ; s’ils le manquent, le DESTIN de leur vie s’enlise dans l’ÉCHEC... »
- Pourquoi m’infligez-vous ainsi cette sentence ?
- Je réponds, avec deux ou trois pages de retard, à votre réflexion : « vos cartons sont emplis de projets inachevés. Vous qui étiez, lorsque je vous ai rencontré, un véritable bourreau de travail, je me demande où vous avez pris cette mauvaise manie qui consiste à ne vous lancer dans des aventures artistiques qui ne verront jamais le jour... »
- Et vous auriez raté le courant favorable ? Au fait, de qui est-elle votre citation ?
- Shakespeare.
- Vous le relisez ?
- Non, pas vraiment. Il s’agit de la phrase qui est mise en exergue du livre « Les éperons de la Liberté » de Paul Meurisse.
- Qui ?
- Paul Meurisse. C’est un comédien (1).
- Ah ! Et où joue-t-il ?
- C’est à dire qu’il s’agit d’un vieux comédien.
- Je vois : le genre dont ne se souviennent que deux ou trois de vos lecteurs ? Vous savez quoi ?
- Non. Mais j’imagine que vous avez m’en instruire.
- Vous devriez faire une souscription, c’est à la mode sur INTERNET.
- Une souscription pour quoi faire ?
- Éditer vos vieux trucs, PARDI !
- Pour ceux qui se souviennent de Ben Webster ou de Gary Cooper...
- Par exemple.
- Ou Ann-Margret ? Linda Darnell ? Et même Capucine ?
- J’ignore absolument qui sont ces dames dont vous me parlez mais j’imagine que ça va dans le sens de mes conseils. Pour en revenir à la citation de ce bon vieux Will et à ceux qui loupent la vague, ce ne sont pas les signes prémonitoires qui auront manqués !
- Que voulez-vous dire ?
- Rappelez-vous : 1991 et la revue SVM Mac...

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